Ti pas ti pas ne baisse pas les bras
Article et photo de CLICANOO.RE publié le 23 août 2010
L’association “Ti pas ti pas”
a organisé une conférence de presse samedi pour faire le point sur les deux dossiers qu’elle
a portés sur la place publique
il y a quelques mois.
Premier dossier : le relogement de Kendjy, l’enfant
myopathe, qui vit dans un appartement inadapté à son handicap (lire
notre édition du 23 décembre 2009) au lotissement Dattiers, dans le
quartier de l’Oasis à Saint-André. “Suite à la médiatisation de
l’affaire, plusieurs interlocuteurs ont répondu. Eric Fruteau a appelé
la maman de Kendjy pour lui promettre un nouveau logement. Mais la
montagne a accouché d’une souris : l’appartement proposé par la mairie
à la Zac Porte des Salazes, est inadapté. Nous avons laissé du temps à
la mairie pour travailler et pour proposer une autre solution” explique
Jean-Michel Sautron, président de l’association qui rassure la famille
de Kendjy : “Ti pas ti pas ne baisse pas les bras, mais est toujours
vigilante”. Les membres de l’association estiment aujourd’hui que 8
mois après, le temps est venu d’interpeller à nouveau la mairie car
Kendjy n’a toujours pas été relogé. Ils envisagent de “faire valoir les
2000 signatures réunies dans une pétition lancée dans le cadre de la
mobilisation entamée en décembre 2009 et d’organiser un mouvement
populaire. Eric Fruteau doit cesser de faire la sourde oreille et
trouver rapidement une solution à cette situation qui n’a que trop
duré. Autrement, il assumera ses responsabilités”.
Second dossier : les enfants Bénard, qui ont perdu leur mère à
l’occasion d’un tragique accident de voiture au chemin Valentin à
Saint-André. Ti pas ti pas fait savoir que la soirée de solidarité
qu’elle a organisé en décembre (lire notre édition du 7 décembre 2009)
a permis de récolter 1500 euros, remis à Stéphane et Émilie. Par
ailleurs, les bénévoles de l’association ont aidé les jeunes orphelins
dans leurs démarches administratives diverses. Ils lancent un nouvel
appel au conseil général. “Ces jeunes sont livrés à eux-mêmes. Ils ont
pourtant besoin d’encadrement, sachant que la plus jeune d’entre eux
est encore mineure. Le dossier est particulièrement complexe, aussi
nous demandons à être reçus par la présidente Nassimah Dindar pour lui
exposer le problème”. Ti pas ti pas signale enfin qu’elle poursuit ses
autres activités, même si ces actions ne sont pas toujours médiatisées.
“L’association n’est pas subventionnée mais nous continuons à
travailler, la plupart du temps dans l’ombre. Nous sommes tous des
bénévoles, animés par la seule volonté d’aider les autres et de créer
un mieux vivre par le biais de l’accompagnement social et la médiation,
suivant l’objectif de l’association depuis sa création en juin 2009”
P.R.
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